24 mai 2008
Back home
Nous voilà donc de retour à West Hollywood, ses jacarandas en fleur, son climat clément, sa nourriture biologique...
Bilan mitigé pour ce "Wild wild west", troisième du nom, après celui de l'automne 2006 et celui du printemps 2008. Il a été amputé de quatre jours - deux jours à West Yellowstone, deux à Salt Lake City - en raison d'éléments hostiles, nous menant à conduire pas moins de 3 770 km en une semaine! Un gros point positif; contrairement à 2006 et comme il y a deux mois, Robert s'est très bien comporté, ne consommant que quelques gouttes d'huile et de liquide de refroidissement. Et beaucoup, beaucoup d'essence: 542 litres! Pour ceux que ça intéresse, la conso moyenne s'est donc établie à 14,3 litres aux 100 km.
L'hiver n'admet pas sa défaite
Nous reconnaissons la nôtre: la neige c'est bien quand ça tombe avec modération, mais lorsque 30 cm de précipitations s'annoncent à l'horizon en 36 heures (authentique), il est temps de plier bagage. Face à une offensive aussi tardive que violente de l'hiver, nous avons donc battu en retraite et quitté West Yellowstone pour revenir vers notre Californie du sud, franchissant dans l'autre sens quelque 1 600 km en deux jours. Le tout sous une météo maussade: une dépression géante s'est en effet abattue sur l'ensemble de l'Ouest des Etats-Unis, et il a même neigé à nouveau sur les chaînes de montagne entourant Los Angeles. Pluie à Salt Lake City, bourrasques à Las Vegas, averses à l'arrivée, nous avons roulé sous un temps quasi breton, alors qu'une semaine auparavant, la climatisation peinait à lutter contre les 40°C ambiants sur l'autoroute vers "Sin City". Ce pays est trop grand et son climat trop changeant pour nous!
21 mai 2008
Y'a plus de saisons
Il sera dit qu'à chaque fois que nous nous baladerons dans l'Ouest des Etats-Unis, et quelle que soit la saison, nous essuierons une tempête de neige. Voici donc l'édition "blizzard du 21 mai" dans le nord-ouest du Yellowstone. De Mammoth, endroit où la géothermie a créé de grandes vasques de calcaire, de type Pamukkale (Turquie), nous n'aurons vu que des images brouilléees derrière des bourrasques blanches.
Chapeau bas
Les Américains ont sûrement beaucoup de défauts mais ils savent accueillir le touriste qui arrive les bras pleins d'enfants. Y compris dans les restaurants. Les chaises hautes s'y empilent, coloriages et crayons sont offerts à la jeune clientèle. Et ce n'est pas une "giant double stroller" d'1,5 mètre de long qui les effraie. Imaginez la tête d'un restaurateur parisien devant un monstre pareil...
Promenons-nous dans les bois
Ce fut d'abord une silhouette furtive derrière les arbres. Nous avons retenu notre souffle "Un loup, quelle chance". Puis la bête est sortie en pleine lumière. Un coyote qui a trottiné quelques mètres à nos côtés avant de s'enfoncer dans la forêt. Un coyote, ce n'est pas si mal !
encore un grizzli et un élan, et notre tableau de chasse sera complet.
20 mai 2008
Petits bisons deviendront massifs
Grandes eaux
Retour sur les lieux du crime
Le lac (sous la patinoire)
Le lac Yellowstone est situé à près de 2 400 mètres d'altitude et benêts que nous sommes, nous n'avions pas imaginé qu'il puisse avoir gardé certains souvenirs d'un hiver à -30°C. Il était encore presque entièrement gelé et ses berges se sont révélées impraticables, soit couvertes de congères, soit en plein dégel et donc marécageuses à souhait.
Un pays divisé
Ce mardi, nous avons exploré le cercle sud du "huit" formé par les routes du Yellowstone, vers le lac du même nom. Sur le chemin, fort enneigé, on croise par deux fois la ligne de partage des eaux, "continental divide" en version locale. D'un côté de cette ligne, l'eau va vers le Pacifique, de l'autre, vers le golfe du Mexique via la rivière Yellowstone, le Missouri et le Mississippi.
19 mai 2008
Un bisou au bison
Nous sommes passés à quelques mètres de cet individu, placide et broutant. Il semble assumer avec flegme son statut d'icône locale. Le Yellowstone est l'un des sanctuaires du bison d'Amérique. L'animal a été inscrit sur la liste des espèces protégées, après avoir failli disparaître au début du XXe siècle sous les coups de fusil des Buffalo débiles.
En résumé
Voici un raccourci de ce que nous avons vu aujourd'hui: des piscines azur, des rivières en crue au milieu de steppes cernées de conifères et foulées par de gros bisons, et des sommets de 3 000 mètres et plus, très enneigés. Mais la température diurne ce lundi était supportable pour des touristes en short et T-shirt; profitons-en, la météo doit se dégrader régulièrement jusqu'à la fin de la semaine dit le Weather Channel.
C'est là que les bactéries attaquent
Panneaux limite
Charpenté
Vieux fidèle
Non, pas le Cubain. Old Faithful, sans doute le plus célèbre geyser du monde. Nous avons eu la chance d'assister à deux éruptions, à 90 minutes d'intervalle, de cette merveille hydro-volcano-géologico-touristique. Des bancs en arc de cercle attendent les millions de visiteurs qui déferlent sur l'endroit pendant les cinq mois d'été (le reste du temps, l'endroit n'est accessible qu'en motoneige). Plein la vue. Vidéo de démonstration:
http://www.youtube.com/watch?v=95yQsmScjtk
http://www.youtube.com/watch?v=95yQsmScjtk
Un petit bain?
Bouh, de la boue qui bout tout au bout!
La région du Yellowstone, c'est à l'origine un volcan géant qui a explosé, laissant un paysage de désolation et de nombreux affleurements de magma. L'eau de surface, en rencontrant cette masse en fusion, crée des geysers, des vasques bouillantes et des flaques de boue en pleine effervescence. Le tout sent fort le soufre et laisse les enfants assis dans leur poussette tout ébaubis. Bref, c'est naturel et surnaturel à la fois.
Bison Xing
Dès nos premiers tours de roue au Yellowstone ce lundi matin, nous en avons pris plein les mirettes. Pas seulement à cause des impétueuses rivières gonflées de la récente débâcle, ni en raison du ciel immense sur lequel se détachent des montagnes toujours blanches, mais surtout grâce à ce zoo sans limites: le plus ancien parc national américain (fondé il y a 136 ans) abrite des quantités incroyables de bisons, cerfs, élans, loups, ours bruns, grizzlis et des rapaces de tout poil. Bien élevés, les bisons, animaux de la taille et du poids d'une petite voiture, traversent la route en file. Les touristes inconscients s'agglutinent autour d'eux pour les photographier de près. A leurs risques et périls: chaque année, des imprudents sont encornés à mort.
(Et pour la traduction du titre, voir nos aventures au Grand canyon)
18 mai 2008
La fin du début du voyage
WEST YELLOWSTONE (Montana) - Ca y est, nous y sommes. Deux jours pied au plancher, 20 heures sur la route pauses comprises. Pas facile et bien long, mais au bout de la route, les paysages sont ahurissants et la neige encore partout. Et comme promis: une photo de la métropole locale (1 100 habitants, quand même), son musée de l'ours, sa rue principale, son McDonald's et surtout son voisinage immédiat avec le parc du Yellowstone, 8 900 km2 d'immensité sauvage peuplée de gros trucs poilus.
16 mai 2008
On the road again, again
Comme prévu, nous démarrons demain samedi matin pour le grand Nord: 1 600 km au nord, pour être précis, le parc national du Yellowstone, ses paysages à couper le souffle et sa faune sauvagement belle. La route s'annonce ardue avec des températures de 44°C à l'ombre prévues sur l'autoroute de Las Vegas. Une fois arrivés dans les Rocheuses, ça devrait se calmer un peu: 20°C le jour, 0°C la nuit à West Yellowstone, ville à l'ouest du parc où nous allons loger pendant six jours. Le retour se fera par Salt Lake City, la "Mecque" des Mormons. En route pour l'aventure!
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