LAS VEGAS, Nevada.
Ce n'est pas le premier arrêt qui s'impose à Las Vegas quand on découvre la folle ville du jeu, mais au bout de notre quatrième visite, nous nous sommes laissés tenter par le tout nouveau musée des néons, un portail temporel vers l'époque de Dean Martin, Frank Sinatra et Sammy Davis Jr. Sur deux hectares sont rassemblés les vertiges de casinos et d'hôtels depuis longtemps disparus: leurs enseignes zébrées de tubes lumineux et d'ampoules dont la puissance combinée devait justifier la construction du Hoover Dam, à moins que ce soit l'inverse. Du "flashy" à tout prix: les plus grands établissements de jeux se livraient une guerre à coups de mégawatts. Rouillées, disloquées et éventrées, ces enseignes donnent un peu de profondeur historique à une ville à peine centenaire et qui paraît en perpétuel chantier.
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