25 juin 2013

Nageant dans le brouillard, enlacés roulant dans l'herbe

SAN FRANCISCO, Californie. "Quand San Francisco s'allume, quand San Francisco s'embrume..." Nous avons posé nos valises depuis dimanche soir dans la mythique ville californienne, en provenance de Hawaï. D'un coup d'aile, nous sommes passés du cocktail des îles à la soupe aux palourdes, des sandales aux tennis imperméables et des palmiers... aux palmiers. Car oui, l'été existe à San Francisco, mais il s'étale grosso modo de la mi-juillet à novembre! En mai et juin, c'est May grey et June gloom à tous les étages (nous en avions eu un aperçu en 2009). A la latitude de la Bay Area, l'océan Pacifique s'avère glacial, et répand sur les côtes un brouillard londonien voire un crachin digne de la pointe du Raz.
Nous ne nous sommes pas laissés démonter par les éléments et avons entamé l'exploration de cette ville qui est pour nous, après New York, la plus européenne des cités américaines. Nous apprécions en particulier ses transports en commun omniprésents, ses restaurants aux menus réjouissants et ses distances presque raisonnables. Pour notre première journée, entre les gouttes, nous avons emprunté le célèbre cable car (funiculaire), traversé les rues bigarrées de Chinatown (ci contre à droite), sommes montés en haut de la Coit Tower qui domine le nord-est de la ville et avons terminé par Fisherman's Wharf, le quartier très touristique du rivage nord de San Francisco, avec vue sur la célèbre île-prison d'Alcatraz et au loin, les piles rouges du pont du Golden Gate.

Aucun commentaire: