12 oct. 2008

Et surtout, gardons le moral

Voilà, c'est Phoenix


(Prononcez "finix"). Tous les voyages ont une fin et celui-ci s'est achevé samedi, quand nous sommes rentrés au bercail à Los Angeles, après 2 400 miles (4 200 km) de route en 14 jours. Nous avons erré vendredi soir dans les longues banlieues de Phoenix pour trouver un restaurant potable, finalement localisé près du centre de la capitale de l'Arizona, un scandale d'urbanisme: construite en plein désert du Sonora, la ville est une fournaise six mois par an et l'habitant moyen consomme 1 000litres d'eau par jour. Apparemment, une bonne partie passe en arrosage de pelouses. Autrement, la ville semble pleine de vide; même les gratte-ciel du "downtown" sont séparés par d'immenses parkings déserts.

Ce soir, on vous met le feu


Visite rapide de Phoenix, la capitale de l'Arizona, vendredi, après une matinée de randonnée pédestre dans les collines de Sedona battues par le vent thermique de l'été finissant. Dans la famille, nous avons un grand amateur de voitures de pompiers, d'ambulances et de police (en général, tout ce qui fait du bruit), et nous lui avons fait plaisir en visitant le "Hall of Flame", un musée consacré aux soldats du feu. Cet endroit présente une bonne soixantaine de véhicules de pompiers, dont certains datent du début du XVIIIe siècle! Superbement restaurés, brillant de tous leurs chromes, très bien présentés, les "fire trucks" ont occupé une bonne heure de notre emploi du temps serré. A la fin de l'exposition, des casques de pompiers du monde entier, parmi lesquels un venu de Clohars-Carnoët en Bretagne, et un autre de l'Afrique occidentale française, garni de motifs léopard!

10 oct. 2008

Au pays de Cindy


Voici Sedona, la villégiature appréciée des riches Phoenixiens fuyant en été la fournaise de leur agglomération construite au milieu d'un désert impitoyable. C'est ici que Cindy McCain, l'épouse millionnaire du candidat-sénateur de l'Arizona, attend dans l'une de ses maisons que son mari revienne soit du Congrès, soit de faire campagne dans les 49 autres Etats. La ville, très proprette et lotie de bâtisses opulentes dans ses alentours, fait un peu penser à un Beverly Hills campagnard, montagneux et un peu plus rouge de terre. La ville se trouve en pleins travaux de voirie, mais nous avons pu apprécier, en un peu moins bohème qu'à Taos toutefois, son côté repaire d'artistes; non loin du centre, un promoteur a reproduit à l'identique dans les années 1970 un vieux quartier de Guadalaraja (Mexique), qui bien qu'aussi faux que nos complexes commerciaux à ciel ouvert de Californie, dégage un certain charme avec son architecture hispanique. Un instant, on se serait cru dans le centre d'Aranjuez!

Cratère pas minus

Tous ceux qui écoutent les discours des candidats à la Maison Blanche le savent, les Etats-Unis sont the greatest country in the world. Question d'appréciation, mais les chiffres, Monsieur, ne mentent pas: voici en vidéo un aperçu panoramique de ce qui est le premier cratère de météorite jamais recensé à la surface du globe, et qui se trouve dans l'Arizona. De quelque 180 mètres de profondeur et d'1,2 km de diamètre, ce phénomène a été créé il y a 50 000 ans par la chute d'un météore fonçant à 20 km/seconde. Cela a bien dû secouer. Heureusement, à l'époque, le territoire américain n'avait pas encore été peuplé, puisque les ancêtres des Indiens d'Amérique ont commencé à peupler ces terres il y a environ 14 millénaires. D'un naturel curieux voire badaud, nous n'avons pas résisté à l'appel de cette curiosité qui a le bon goût d'être située à six kilomètres de l'autoroute.

Encore une plaque


Bien que venu du Wisconsin, c'est à dire de très loin, le propriétaire de cette Corvette a-t-il voulu rendre hommage au rôle majeur joué par le Nouveau-Mexique dans le développement du nucléaire? C'est en effet dans cet Etat que la première bombe A a explosé en 1945. Et le centre de recherches de Los Alamos n'est pas très loin non plus de Santa Fe. Rassurez-vous, après notre passage dans ces contrées, nous n'irradions que de bonheur.

8 oct. 2008

Une ville où l'on marche


Santa Fe comme Taos ont été construites avant l'avènement de l'automobile reine, et cela se sent: les ruelles sont étroites, les plans d'urbanisme ne sont pas totalement en damier, et on y marche avec joie entre deux sites intéressants. Prenons cela comme un bol d'air avant ce qui nous attend mercredi: 600 km d'autoroute vers Flagstaff en Arizona, la plus grosse étape du voyage, en longeant l'historique Route 66 que nous ne désespérons pas d'explorer un petit peu.

Du haut de cette misérable masure...


...quatre siècles vous contemplent. Et tenez-vous bien, cette cahute à Santa Fe n'est rien moins que la plus ancienne maison encore debout aux Etats-Unis. Elle a été érigée par les Espagnols en 1610, alors que notre roi Henri IV terminait son règne et que les colons anglais n'avaient fondé Jamestown, à l'autre bout du pays, que depuis trois ans. En plein ethnocentrisme, les historiens américains ont sans doute négligé les demeures indiennes en dur de Mesa Verde, datant des Croisades et que nous avons visitées il y a deux jours. Mais il est vrai qu'elles ne sont pas intactes.

Taos, version piquante


Partout à Taos, dont nous avons visité le centre mardi matin, sèchent des bottes de piment rouge sur les poutrelles dépassant des murs, selon l'architecture locale. L'architecte des bâtiments publics et privés doit avoir du travail pour préserver l'unité de cette ville enchanteresse, mais tout le monde semble se mettre au diapason, des banques au McDonald's, lui aussi couleur de terre. Profitant de ruelles peu fréquentées, d'une place centrale à l'espagnole très calme et de voies piétonnières (mais oui), nous avons déambulé au hasard dans ce qui reste un tout petit village, malgré les magasins d'artisanat, de souvenirs ou les galeries d'art en enfilade. Des dizaines d'artistes, attirés par la lumière particulière de Taos, s'y sont installés à demeure. Nous avons trouvé une petite crèche de Noël en terre cuite qui prouve que le petit Jésus était un papoose. Taos, vraiment un endroit à recommander aux futurs visiteurs. Sans doute encore rêveur après ce spectacle sans commune mesure avec les autoroutes de Los Angeles, le conducteur du catcat a démarré avec un peu trop d'enthousiasme vers Santa Fe, imprimant la marque de son pare-chocs arrière sur l'avant d'une petite Chevrolet qui ne lui avait rien demandé. Pourvu qu'il ne faille pas engager d'avocat...

7 oct. 2008

L'automne glisse vers les vallées


... et est déjà bien installé à 2.600 m d'altitude. Nous ne savons pas exactement quel type d'arbre prend de telles couleurs avant de perdre ses feuilles, mais nous apprécions le spectacle à chaque tournant de la route dans le nord encore montagneux du Nouveau-Mexique, sur la route de Taos.

Un lac et ça repart


Petite pause lundi midi dans le sud du Colorado, où le temps s'était remis au beau. Nous aimons bien l'ouest des Etats-Unis pour l'omniprésence de "state parks", "recreation areas" et autres sanctuaires publics, où l'on peut manger son sandwich en contemplant la nature. Grandiose, évidemment.

Le fleuve d'Eddy Mitchell


Rio, Rio Grande, dès la frontière passée... Symbole de notre avancée vers l'Est, nous avons traversé lundi soir les profondes (500 m) gorges du Rio Grande, fleuve qui prend sa source non au mont Gerbier de Jonc, mais dans les Rocheuses du Colorado, pour descendre plein sud jusqu'à la frontière mexicaine, avant de la longer jusqu'au golfe en léchant les rives du Texas. Si dans le nord du Nouveau-Mexique, le cours d'eau possède un débit très impétueux, il est tellement pompé par les agriculteurs en aval que certains étés, il n'atteint même plus la mer. Les clandestins venus d'Amérique centrale et latine n'ont même plus besoin de se mouiller le dos comme leurs prédécesseurs ("wetbacks", mot très péjoratif) pour rejoindre le pays de rêve de l'Oncle Sam, où cliquètent les dollars d'argent. A moins qu'il ne s'agisse de la cavalcade des courtiers de Wall Street.

Vieux Taos


Nous sommes au Nouveau-Mexique, le point le plus oriental dans la boucle que nous effectuons. Lundi soir, nous avons visité le Pueblo de Taos, un village d'Indiens et attraction touristique locale, qui n'a ni eau courante, ni courant continu. C'est un endroit hors du temps: les habitations les plus anciennes ont 1 000 ans. Pour les Yankees, c'est de la préhistoire!
Pour le reste, Taos bien que touristique reste adorable, avec sa grande coherence architecturale: maisons basses en adobe, galeries d'art et vendeurs de piments secs. On l'explorera plus en profondeur mardi. Au fait, en huit jours, nous avons parcouru 2.500 km...

5 oct. 2008

Private joke


On ne va pas s'étendre en insanités, mais sachez que nombre d'Etats américains interdisent ce genre de plaque. "WTF", en langage djeunz yankee sur les foroumes internet, est l'acronyme anglais de "qu'est-ce que c'est que ce désordre", avec une forte valeur péjorative. Pas étonnant que ce soit un habitant du Texas, contrée connue pour la rudesse de son climat et de ses indigènes, qui l'arbore... mais peut-être à son insu!

Le repaire des petits Indiens


Ce dimanche, c'était la grande journée ethnologico-archéologique dans le parc national de Mesa Verde, où les Indiens appelés Anasazis, ascendants des tribus Pueblo locales, ont vécu 700 ans jusqu'à la fin du XIIIe siècle. Emerveillement général lorsqu'au creux d'une caverne à flanc de falaise, se dévoilent des ouvrages de maçonnerie à la rigueur remarquable, montrant que les "sauvages" massacrés par les Conquistadores possédaient une technique plus qu'évoluée. Mais c'est bien avant l'arrivée de Colomb et de Cortez que ces mystérieux Indiens, dont peu de traces autres qu'architecturales subsistent, ont quitté leurs étonnantes habitations. Selon la "Ranger" qui nous a guidés dans le lotissement de "Cliff Palace" (le palais de la falaise), les indigènes auraient quitté en l'espace d'une ou deux générations leurs demeures quasi troglodytiques. L'endroit, que nous avons visité entre deux grosses dépressions venues des Rocheuses, possède en tout cas un charme étrange.

4 oct. 2008

Avis de grand frais

Nous sommes arrivés au Colorado ce samedi soir, à Cortez dans le sud-ouest de l'Etat pour être précis. "Main Street America" dans toute sa splendeur: enchaînement de Dennys, Wal-Mart, McDonald's et Sonic. Heureusement, il semble exister un centre-ville historique avec des immeubles datant de la fin du XIXe siècle. Tourisme réduit aujourd'hui: notre sortie de l'Utah s'est effectuée sous des trombes d'eau, la première tempête de l'automne à en juger par la ruralité jaunie que nous avons traversée. Non que la journée ait manqué de piquant: nous avons retrouvé une vis dans le pneu avant de McLeod, héritage des routes de l'Ouest. Un passage chez "Bigfoot Tires" plus loin et nous voilà repartis d'un bon pied caoutchouté. Le principal charme de Cortez réside en sa proximité avec le parc national de Mesa Verde, un endroit qui a inspiré les auteurs de Blueberry avec ses villages d'indiens Anasazis installés dans des grottes à flanc de falaise. On s'y rend demain, à condition que le temps se calme un peu.

Hiking in the rain


Grosse pluie ce samedi matin au moment de quitter Moab, sanctuaire des quatre-quatreux aux machines délirantes, après trois jours au Sleep Inn local et sa chambre quelque peu confinée; nous avons repris la route du parc d'Arches pour dire "babaille" aux formations envoûtantes. Voici donc en épilogue la double arche dans le secteur des "Windows", l'endroit où l'on peut observer le plus de ponts naturels. A défaut d'y déambuler comme la veille et l'avant-veille dans le reste de la région, qui pour des "hikers" (marcheurs) un peu moins encombrés que nous par la marmaille, doit se révéler idéal.

Ma voiture en a


D'abord, mille excuses à nos lecteurs, qui savent à quel point nous souhaitons livrer des écrits à portée sinon éducative, du moins de bon goût. Mais là, nous sommes tombés sur LE vrai gros beauf de l'Utah. D'abord, il roulait en Ford Mustang verte métallisé, avec aux fesses un aileron géant... mais pas que ça. Le jeune Jacky avait attaché près de son pot d'échappement et en position centrale, une paire de ce qu'il faut bien se résoudre à appeler testicules. Chromées. Vraiment effarés par cette vision de Duo habet et bene pendentes, nous n'avons pas dégainé notre appareil photo sur le coup. Mais toujours mus par la recherche de la vérité, nous avons retrouvé, et sans désir de choquer, la source de cet objet. Pour 40 dollars hors taxes et hors frais de gros porc, les "bull balls" (boules de taureau) peuvent être vôtres. Existe aussi en couleur rose.

Une arche dans les canyons (et vice-versa)


Voilà que cela se complique; on trouve des arches dans le parc de Canyonlands, tandis que des canyons existent dans le parc d'Arches! Voici un exemple de la première occurrence, vu vendredi. Et signe que la nature a encore pas mal de droits dans le coin, aucune barrière n'a été mise en place pour retenir le touriste imprudent, et un Américain que nous avons croisé a même trouvé étonnant qu'aucun panneau n'interdise de faire de la grimpette sur l'arc de pierre. Relâchement de la "diziplineu" ou manque de budget du service des parcs nationaux, réduit à faire la manche depuis que George W. Bush lui a coupé les crédits en se disant que des équipements qui attirent seulement 280 millions de visiteurs par an ne valent pas le coup d'être financés? C'était le couplet râleur du Français en vacances.

Oh. My. God.


Les mots nous manquent souvent face aux splendeurs que nous a réservées l'Utah depuis que nous y avons pris pied il y a cinq jours, mais la région de Moab, avec les parcs d'Arches et de Canyonlands, vaut le voyage à elle toute seule. A en juger par la diversité des plaques d'immatriculation des voitures que nous avons croisées (un camping car immatriculé en Allemagne et un 4x4 suisse!), nous ne sommes pas les seuls à avoir trouvé du charme à l'endroit. Canyonlands, visité vendredi sous un ciel menaçant, nous a envoûté; le nord du sanctuaire naturel consiste en une immense "Mesa", baptisée "Island in the sky", et qui n'est accessible que par un isthme naturel. Du haut de ses falaises, la vue sur les alentours se révèle éblouissante. Regardez plutôt.

Equilibrisme


Jeudi, le parc d'Arches a pris des allures de périphérique à l'heure de pointe; en cause, la réfection des routes du parc par des cantonniers de bonne volonté. Du coup, nous avons dû attendre la fin de la journée pour admirer le "balanced rock", une roche de plusieurs centaines de tonnes posée en équilibre précaire sur un piton de grès rouge d'Entrada, la roche locale. Les pronostics sont ouverts pour savoir dans combien de temps, et sur qui, le caillou tombera de son piédestal.

3 oct. 2008

Les aventuriers sous l'arche perdue


"Landscape arch": c'est la plus grande au monde (93 mètres de long). Jusqu'en 1991, on pouvait s'en approcher de plus près et même monter dessus, mais cette année-là, un gros morceau en est tombé, flanquant la frousse à tout le monde. Un principe de précaution plus tard, l'endroit est désormais visible de loin.

Le complexe du western


On entend la musique d'Ennio Morricone tandis que la horde d'indiens débouche au fond du canyon, prête à scalper toute la colonne de chariots. Non? Aujourd'hui jeudi, nous nous sommes baladés dans le parc national d'Arches, un autre spectacle géologique incroyable. De petits sentiers traversent ces champs barrés de falaises titanesques, en haut desquelles l'érosion a parfois laissé une roche en équilibre.

Daim coquin


"Ne nourrissez pas les animaux", préviennent les panneaux au coeur de l'oasis de Capitol Reef. Mais ce sympathique "Mule deer", daim aux grandes oreilles dans le vocable vulgaire, avait sans doute rencontré des touristes généreux dans le passé, car il s'est approché de l'objectif avec celui de grappiller quelques crackers. Raté. On ne va pas risquer la prison fédérale et 5 000 dollars d'amende pour ses beaux yeux.

Histoire d'ocre


Depuis notre entrée en Utah, la terre a changé de couleur; la roche locale est le grès rouge. Les falaises s'embrasent au moindre crépuscule. C'est particulièrement vrai dans l'éblouissant parc national de Capitol Reef, une grande révélation de cette première partie du voyage. Ses canyons recèlent des oasis de haute montagne, où les ruisseaux courent au milieu de vergers dans lesquels les "rangers" ont organisé une cueillette forfaitaire: un panier de pommes pour tant de dollars. C'est vos qui prélevez les fruits sur les arbres: "U-pick". Cela économise des saisonniers latino-américains et rend les touristes heureux.

Drôle d'altitude


Quel pays. On voit sur la carte "Miflin" de jolies ondulations routières, et sur le terrain, on se retrouve à 3 000 mètres d'altitude sans même s'en être rendu compte, d'autant plus que ce début de voyage s'effectue sous un temps vigoureusement beau et chaud. Mais l'automne guette, comme en témoignent des bosquets enflammés à perte de vue par leurs feuilles désormais caduques mais pas encore tombées. A l'horizon, on distingue les falaises rouges du parc national de Capitol Reef. C'était notre journée de mardi sur la Highway 12, qui est très très "scenic".

Tirons une piste


A deux reprises, a l'automne 2006 et au printemps dernier, nous avions dû renoncer, en raison de conditions climatiques humides, à parcourir la piste de "Cottonwood Canyon", qui relie Kanab, dans le sud-ouest de l'Utah, à Cannonville, sur 70 km. La malédiction est brisée: McLeod et ses quatre occupants ont franchi oueds asséchés, côtes caillouteuses, déclivités vertigineuses et lignes droites lardées de saignées piégeuses (photo). Et même si les pistes américaines, entretenues avec soin par une armée de bulldozers, ne se mesurent pas en difficultés avec celles du Tafilalet ou du Moyen-Atlas, pour une entrée en matière de notre voyage dans les zones sauvages de l'Utah, c'était plutôt pas mal.

1 oct. 2008

Rencontrez McLeod


Pour ceux qui l'ignoraient, Robert le catcat a déclaré forfait pour ce quatrième "rode tripe" et il a trouvé un remplaçant en McLeod le catcat gris, loué à moindre frais et à Hollywood. McLeod, c'est Robert en un peu plus petit, mais en beaucoup mieux: il semble bien marcher, consomme moitié moins d'essence et fait beaucoup moins de bruit: bref, l'essayer c'est l'adopter.
Parlons technique, nous savons que ça vous intéresse: McLeod a quatre roues motrices, un V6 de 3,5 litres et de 270 chevaux... et au moins huit porte-gobelets. Et pourquoi McLeod, demanderez-vous? Parce que son nom d'état-civil est Toyota Highlander. Comme le film.

Spéciale dédicace aux rappeurs de la côte Est

Une destination familiale


Le "Strip". Sans autre commentaire.

Pharaonique


Pour ce (peut-être) dernier séjour à "Vigasse", nous avons retrouvé l'hôtel Luxor, en forme de pyramide et à échelle égale à celle de Khéops, orné d'un Sphinx grandeur nature mais qui n'aurait pas été défiguré par Obélix. Heureusement, contrairement à l'original, le modèle américain de pyramide possède l'eau courante et la climatisation, et la plupart de ses occupants sont vivants.